Notre façon de concevoir l’immeuble de bureaux est soutenu par la démarche environnementale désormais acquise à toute opération et, face aux nouveaux modes d’organisation du travail (télétravail, coworking, desk sharing, etc…), à l’évolution technologique, sociologique, à l’avènement de la génération Y, certains se posent la question même de l’existence d’un immeuble de bureaux en tant que tel dans un avenir proche. 

Des liaisons seront mises en place tout au long du parcours entre ces quatre édifices. Elles disposent d’un traitement paysager d’alignement soigné, avec la création de poches végétalisées et des transparences entre chaque immeuble. Cette longue perspective paysagère créée aura comme point de fuite le bâtiment existant auquel il se rattache. Il deviendrait ainsi le point de rencontre entre le bâti et le paysager, le minéral et le végétal. 

Les façades composent deux murs vivants composés de pleins et de vides. Derrière ces murs, les corps du bâtiment s’effacent. Ils sont habités. Ce sont des balcons : prolonger le paysager, les coutumes à travers et sur le bâti. En respectant les données du site, l’architecture de la ville et du programme, nous avons transformé notre architecture traditionnelle du bureau. 

Les trois nouvelles constructions presque similaires présentent cependant un traitement de façades différencié apportant ainsi à chaque entité sa propre identité, différents habillages et protections solaires se réfèrent à l’art amérindien pour le bâtiment A, bushinengué pour le bâtiment C et le bâtiment central reprend l’universalité et la multiculturalité créole de ce territoire.