Parti urbain et architectural :

Profitant de la morphologie étirée la parcelle, le plan masse s’articule autour d’un point central, véritables points de départ du projet. La géométrie induite par le jeu de « place du village » crée une implantation qui donne toute sa force à la composition. Assez proche, les deux ailes créées, offre l’avantage d’un projet d’ensemble qui se lit et se comprend dans sa globalité, tout en préservant des effets de « surprise », des arrêts, des cadrages et des séquences.   

Ces deux ailes sont composées par deux corps de bâtiment. Ils s’étirent du Nord-Est au Sud-Ouest, profitant d’une profondeur généreuse du site.   

Du dialogue entre ces bâties naissent des réponses urbaines, paysagères et architecturales particulièrement fortes qui constituent le socle du projet. 

a2. Extrados/Intrados 

Le projet propose une double lecture qui met en exergue un extrados : une vue générale extérieure à l’image très environnementale et végétalisée, et un intrados : le cœur fonctionnel du site.  

Les deux volumes tertiaires rue Condorcet, sont implantés sur la périphérie de la parcelle. Chaque édifice est en retrait par rapport à la limite séparative de manière à préserver un espace végétal participant à sa mise en valeur. Sur l’ensemble du site, le projet s’insère dans un véritable « écrin » végétal. Très esthétique et en phase avec la nature des lieux, cette approche permet le long des voies publiques de créer un véritable péristyle végétal de valorisation, lieu de mise en scène de l’ensemble et lieu d’agrément pour ces utilisateurs. Cet aspect est renforcé par les façades et leur jeu de plein et de vide. De l’extérieur, les espaces d’agréments et la végétation offrent en « parterre » aux bâtiments comme une sorte de parvis naturel. Les surfaces plus minérales sont regroupées à l’intérieur du site. Cette disposition permet de protéger l’ensemble de la ZAC des nuisances visuelles dues aux camions et véhicules divers.  

Le long de la départementale 1006 (limite Sud-Ouest), cette épaisseur végétale est davantage traitée comme un péristyle végétal de protection. Les nouveaux bâtiments sont tenus à distance des limites privatives et la densité végétale se renforce et forme un écran.  

Le végétal occupe ainsi une place prépondérante dans l’approche visuelle du projet sur toute sa périphérie.